"Blog à Part : Est un condensé de sorties de toutes natures réalisées par Zig-Zag, entre ciel et terre, pour le plaisir de découvrir, des voies, des lieux, pour ensuite vous les faire partager que cela soit dans le Parc National des Calanques ou Ailleurs..."
Super!
je retrouve l'équipe pour cette reprise entraînement en site de couennes. Ce jour, à l'étoile noire, ancienne carrière située près de la Ciotat.
Oh pétard les cotations sont sèches!
Rocher très particulier et prises aussi, ceci dit ce sont des lignes très esthétiques.
ça fait du bien au moral, les doigts croustillent ... mais faut y aller.
Question technique pas de problème mais il y a un manque de la continuité que diable!
C'est l'heure du verdict!
Comme un chek up complet, pour les 2 protagonistes que l'on retrouve sur cette voie dans les gorges du Destel en cette belle journée d'automne provençal.
Une remise en jambe, une remise en pied, des confiances revisitées, bref le tour des hommes et du matériel. Une première depuis l'an dernier.
Ce sera une cordée réversible ce qui permet des temps de repos au relais. Bingo, épreuve réussie avec brio. Heureux !
Belle boucle par la Crête de Dormillouse à saute frontière. Là où les vachers vont récupérer leurs vaches (mais seulement les noires et blanches) qui sont passées clandestinement en France. C'est à l'aide de jumelles et petite moto trail qu'ils leurs courent après! Drôle d'équipage. Les couleurs d'automne s'installent, les myrtilliers rougissent sur les pentes herbeuses, et quelques fruits sont encore agréables sous le palais. Le refuge bivouac de Mattéo est toujours aussi surprenant.
La falaise d'Eyguières en Alpilles retrouve des adeptes.
Pour fêter ses 60 ans mon coéquipier a choisi de se retrouver ici.
Au menu de la séance :
Choisir des voies de niveau adapté au jour
Reprendre confiance en soi
Faire confiance en l'assureur
Se faire plaisir
Retrouver des sensations
Manger un bout de gâteau d'anniversaire!
Réveil matinal en mer.
No body in the place, il y a eu orage toute la nuit, il fait un peu frais au départ, puis petit à petit le soleil pointe son nez.
Et
quand les nageurs arrivent c'est l'heure pour nous de partir.
Faire 3 fois le tour de la piscine naturelle près du port permet de comptabiliser 1km de nage, avis aux amateurs!
C'est l'heure d'aller se restaurer...
Le VTAE reprend du service en cette matinée d'automne "été indien".
Tour en boucle entre plateau de Rognac, plateau de Vitrolles , le Réaltor ... Parcours très diversifié, lac bleu avec ses espèces d'oiseaux diverses, forêt de chênes et résineux, canal, jas provençaux, champs, pistes, route, hypodrome ... S'il y a eu quelques appréhensions au départ car faut retrouver ses marques, le tour sera parfait pour retrouver tous types de sensations. C'est bien de retrouver de la liberté de mvt.
Immersion en altitude, baignés dans un paysage lunaire, avec bouquetins pour compagnie, nous avons exploré et gravi les cimes, marché sur des piles d'assiettes, puisé nos ressources dans la terre, assoiffé nos vies et nos corps. Ce fût une belle aventure de 4 jours sous les cieux étoilés frontaliers, l'horizon en 360° se trouve au delà des enchaînements de lignes de sommets et vallées. Les plus grands monstres (Mt Blanc, Cervin Viso, Ecrins) se laissent voir sur fond de bleu azur. Ivresse.
15jrs entre ciel et terre (photo sylvain) dans les Pyrénées centrales principalement nous avons usé nos chaussures, dépensé et repris de l'énergie et vu des merveilles. La sauvagerie nous a pris dans ses ailes, la nature nous a conquis, nous avons bu les entrailles de la terre et foulé les rocs et crêtes de ces contrées de Navarre et d'Aragon perchées et isolées parfois du reste du monde. Tout au moins loin de la foule estivale autant que faire se peut. Ivres de nos rencontres avec les animaux nous avons aimé et révé encore et encore à la liberté. Sur Mt Perdu, Posets, Moleta, Colarada, Anié, Ory, Mesa tres reys, Ibons Creguena et Blanco de LLiterola, cresta ALba, via ferrata Castellaso...
Le temps des vacance et des petits enfants. Le 3è de la fratrie n'est pas encore en mesure de marcher, il n'a que 2 mois aussi on le laissera à la maison avec sa maman. Quant aux 2 autres, en route pour Ailefroide c'est parti. Que de choses sur le sentier à découvrir, à ramasser, le petit d'humain veut toujours accumuler, tiens un bout de bois, une feuille, une fleur...Au bout d'un moment il faut se libérer les mains car il n'y a plus de place. Le pic - nique est toujours le bienvenu au bout de la route, ça creuse!
Quel plaisir fou de retrouver les cimes, de pouvoir être en montagne. Les pas retrouvés, les senteurs, les fleurs qui nous sourient. Dans ce terrain dénudé et aride, avec ses feuilles toutes douces malgré cette rudesse d'environnement, la bérardie à tige courte, telle cette fleur j'ai vécu et lutté durant cette demi année en passe avec des moments difficiles ... Pascal voisin d'enfance retrouvé lui aussi nous accompagne. Quelle joie de se sentir à nouveau libre dans son corps, de s'épanouir. Cela faisait si longtemps. ..... Pfff!
Remise en forme totale au programme. Pour ça : Il faut reprendre des forces, il faut se remuscler, il faut s'acclimater, bref laisser derrière soi les stigmates, les affres du désarroi, les mauvais souvenirs ... Motivation, dynamisme à l'heure du jour. Guérald sera des nôtres, l'occasion pour lui de mettre des noms sur les sommets et de découvrir un peu plus la région. A l'arrivée il nous confiera qu'il va surement bien dormir et ne pas veiller ...La montagne est parée de mille fleurs, l'herbe est verte, la nature respire et nous aussi!
Quelle belle image pour symboliser l'état actuel de la situation me concernant. Etant en retrait des activités sportives, ceci dû à une immobilisation temporaire non volontaire. Un pas de coté, oeuvre en bronze de Philippe Ramette... Nous nous dirigeons vers la Bretagne en ce mois de mai, pour y vider une maison familiale ... le temps fait son oeuvre ... les humains en subissent les aléas ... quels drôles "d'animaux" sommes nous pour s'entourer de tant d'objets ! de tant de murs, de tant de complications. Restera de bons souvenirs de moments passés ici bas. La méteo fut pluvieuse!
Vous descendez de Notre Dame par l'avenue du même nom et vous arrivés sur le vieux port.
Entre les bars du vieux port il est de petites ruelles qui mènent dans des lieux de culture. De même il vous suffit de quitter le pourtour du vieux port pour trouver juste derrière d'autres bars qui pratiquent "happy hours" et d'autres restaurants que ceux qui s'affichent en fronton de mer... il suffit juste d'y aller voir. Pour nous ce sera the bristish et l'entre deux .... pour y déguster à l'ancienne des sardines fraîches tout simplement!
Pas la peine d'aller très loin pour se sentir ailleurs parfois ... un petit tour de bateau et le tour est joué! Des collines, la mer, des mouettes. Déambulation toulonnaise, qui nous mène à l'exposition "Café Maurice" et l'histoire du négoce du café d'Haïti par la famille Lévy. Découverte surprenante des Halles de Toulon, espace de vente et de dégustation en parallèle. Mais nous n'y ferons que passer car nous sommes attendus pour fêter l'anniversaire de Sylvain. Time is time.
En ces temps actuels et en ce temps d'handicap physique temporaire nous nous replions vers nos amours qui nous font vivre de beaux et bons moments. Cette très belle exposition photographique a su saisir des moments de la vie quotidienne et nous amène à revisiter l'humain en ce que l'on souhaite donner comme priorité à notre vivre ensemble et ce qu'aimer veut dire. Photo offrant la dure réalité de ce qui oppose les munis et démunis. Difficile rapport entre temps, travail, argent, retraite
Saison des blessures pour nous ...heureusement l'espace de liberté est à nos cotés...il fait beau et frais mais la nature nous offre toujours à re-decouvrir... Ici on revisite le site des vignettes qui a vu la culture de la vigne, et tous ces vestiges conçus pour y traiter le raisin tels ces pressoirs construits sur place. Au départ du sentier il y a un panneau explicatif de l'art technique utilisé. A coté des sites d'escalade au rocher si particulier qui ressemble à des coquilles d'huitres breizh!
La France contre la réforme des retraites? Il n'y a pas qu'une solution pour le financement comme on nous le rabâche. Quand on veut on peut ! Urgence ? Non. Pourquoi utiliser le 49.3 ou le 47.1 réservé normalement pour la sécurité sociale pour passer en force la réforme, pour satisfaire qui? Il existe un moyen simple de trouver l'argent nécessaire: taxer les ULTRA RICHES à 1% suffirait à engranger 12 milliards sur leur profit qui augmentent de 10 % . Il leur restera encore 9% ! Ce serait de la solidarité
Aujourd'hui il fait grand beau, très frais, mais ça devra faire bien bâché. Petit à petit on enlèvera les couches. La vue est magnifique on aura 360°, vue sur les Alpes aux sommets enneigés ... vue sur Marseille, vue sur Canaille, la Ste Baume, la Ste Victoire, seul le Garlaban restera caché à nos yeux. La garrigue est en robe hivernale, mais quelques fleurs cependant telle la fausse roquette qui borde la grotte. Départ de Mimet et retour par le col ste anne après avoir fait la ligne des crêtes en boucle.
Départ de Simiane Collongue près de la ferme pédagogique où paissent vaches, chevaux, moutons et chèvres et basse cour...Montée raide puis direction le pilon, descente vers la fontaine des OUÏdes puis retour par les crêtes, on est très proche du relais de la petite étoile. On reboucle vers le pilon pour emprunter un chemin de descente qui nous fera faire une boucle. Peu de soleil, peu de promeneurs. Le paysage restera enveloppé dans sa gange de brume. Eh oui la Povence a ses jours de froid!
Départ maison par la piste des raquettes, un petit bout de route qui va vers Ailefroide, passage devant la cascade de glace qui s'est bien reformée depuis la semaine passée. Puis on prend le sentier muletier qui mène à Ailefroide mais que l'on quittera bientot pour prendre le sentier balisé point vert et point blanc. Un petit passage en glace à négocier. Puis rive droite du torrent jusqu'à Chambran. Retour par les Choulières puis on reboucle .
Grande boucle, grande virée, l'objectif de départ a sans cesse évolué en cours de route. C'est à Chambran que se fait la première variation, en direction de la cabane Chouvet, puis juste en dessous 2è bifurcation vers le rocher d'Aguila pour continuer vers le Coult d'Amont. Cette 2è partie nous fera passer de nombreux ravins où la neige n'est pas très portante. heureusement nous avons chaussés les shoes de montagne, la neige s'invite en fin de parcours. Bonne bambée mais heureux
Allez hop vu que j'ai démarré les séances kiné ostéopathie ici, je reste sur la lancée et prend racine. Occasion de faire une petite marche vers la cabane Chouvet ce jour sous la condamine. La neige est portante et dure. Certains passages sont même dégagés, les aiguilles de mélèze tapissent le sol. Sieur Pelvoux nous observe. Des repérages drône pour Free sont opérationnels ... la vallée et Ailefroide seront donc en couverture. Le progrès.
Bonne Année 2023! pour vos projets
Les fêtes de fin d'année permettent les réunions de famille, de se retrouver entre les siens ou non d'ailleurs. Cette année, autant en Hautes Alpes on a croulé sous la neige apparue juste avant Noel, autant en Savoie les alpages sont vierges. Et puisque c'est l'heure de manifester son attention par des cadeaux, le cadeau "cours de skating" a du se transformer au dernier moment en massage ou autre.
Balades au soleil, en boucle ou non au dessus de Cervières, Les Laus, on fait un bout de montée ensemble, puis j'attends devant un chalet d'alpage ou autre pendant que les autres vont pratiquer leur ski de rando. La nature est là et m'accueille avec bienveillance, je récupère ma confiance, le traumatisme est encore présent. L'accidentologie : on reste bien seul avec son corps en souffrance qu'il faut réparer, pendant que les autres continuent leurs chemins!
Ce matin F. fait sa rando ski vers la Blanche au dessus de Puy Aillaud. Puis il m'invite pour faire une petite marche à pied sur les pistes spéciales raquettes. Vu que j'ai le bras en écharpe je ne peux faire des prouesses. Mais cela fait du bien de s'aérer et d'entendre la neige crisser sous ses pas et d'y voir briller mille paillettes sous l'effet des rayons de soleil! Magie! Que la montagne est belle et malgré cet handicap temporaire de 3 mois, il est agréable de rêver encore!
Fini la douce chaleur du Péloponèse, ses citronniers et orangers, ici à Mtgenèvre c'est la saison de ski! Certes il faut se couvrir, mais le ciel est bleu !Alors! en route vers Briançon et retour ensuite vers la Provence. Il va falloir maintenant prende soin aux bobos divers et préparer Noèl.On l'avait presque oublié celui là. Mais il se rappelle à nous, on n'y échappe pas à ces dates qui marquent la vie et l'annéé et c'est bien! Comme ça il en va de la marche du monde!
Il est beau notre monstre qui brave la nuit sur les flots. On laisse la Grèce à nos remplaçants, ceux qui fuient le froid qui s'installe sur les pays du nord de l'Europe. Ceux qui sont à la recherche d'eux mêmes; errants. La tendance actuelle est certes au nomadisme. Avec de bons arrières cependant. Ce voyage m'a permis d'analyser tous ces comportements avec un esprit critique. Fasse que l'on ne modifie pas les habitudes des habitants de Léonidio par ces hordes migratoires.
Autre déception, nous sommes au bord de mer, il y a un petit port, mais pas de pêcheurs! On découvre sur le retour les fermes piscicultures. Poisson qui sera présenté dans les restaurants offrant du poisson, conservé en frigo vous choisissez, on pèse et vous payez au prix de 40€ le kg. Prix astronomique qui ne valide pas ce principe pour la bretonne que je suis. La note de restaurant sera très élevée proportionnellement aux autres plats. Peu importe pour certains, pas pour moi.
On y est aussi ici aux portes des fêtes de Noël. On aurait tendance à l'oublier, car il semble que la communauté de grimpeurs ne s'intéressent qu'à ce pourquoi ils sont venus ici. Grimper empêcherait il de s'intéresser à autre chose. Héros d'un jour, chacun tente sa chance en prouesse. Ce qui me désole un peu, car l'héritage grec est conséquent, philosophie, gouvernement, littérature, art, jeux olympiques. Intérêts absents de nos touristes grimpeurs, déception!
Kandilakya, ou afieroma , ils sont la mémoire au bord du chemin. Ces petits édifices jalonnent les bords des routes. Sorte d'oratoire qui prend la forme de maison ou église. C'est parfois pour remercier d'avoir échappé à un accident! J'aurais pû en mettre un au virage vers le secteur "hot rock" pour conjurer le sort qui ne m'a pas réussi en escalade!Coté déplacement : Attention,, la conduite est "rurale", scooter, voiture....ils sont chez eux après tout. S'en vont aux champs ou au village faire leurs achats. Tout se transporte sur son scooter : du ballon d'eau chaude, au sapin, au kg de mandarine accroché en un sac plastique au guidon. Pas d'obligation de port de casque, hommes, femmes se déplacent ainsi.
Rue du petit village donnant un aperçu. La falaise est omniprésente. Les arbres agrumes de tous types y sont à foison. ainsi que l'olivier. Faire attention car ici pas de trottoirs. Des ruelles très pentues, des fleurs de toutes couleurs telles que bougainvilliers, ibiscus, roses, jasmins, datura...ornent les murets et jardins. La plaine est vouée au maraichage, sous serre ou non, l'activité principale y est agricole. L'aubergine privilégiée fait la fierté d'ici. Marché le lundi.
Les jours à Leonidio se suivent, s'enchaînent et se ressemblent. Le programme démarre avec un déplacement vers le secteur choisi. Choix selon l'offre de cotations de voies et l'exposition. Selon le nombre de personnes qui se retrouvent ensemble sur site les uns et autres s'assurent, selon les difficultés les envies. Grimper quoiqu'il en soit semble objectif principal.La pénombre arrive vite, il faut envisager la soirée...faire des choix encore!
Tout commence bien. Je retrouve Wolfgang à Milan, on file vers Ancone. Le voyage ne sera pas tranquille, la mer est très agitée. Au final 2 heures de retard, total 27 h de traversée : c'est long! Aussitôt débarqués c'est direction Léonidio. Je ne verrais pas grand chose depuis Patras car il fait nuit! Zut! A temps pour un premier repas grec au restaurant Mitropolis, où je découvre les menus écrits certes en grec mais aussi en anglais, heureusement! Yasas!
C'est au fin fond d'une route que l'on découvre l'objet des convoitises mais sur sa face côté terre; cela ne préjuge pas de l'autre côté à moins d'y être passé devant en bateau. Au matin il faut tabler sur un timing idéal, sinon les cordées s'enchaînent au pied (sans ticket). Quelques échauffements sur des lignes à coté sont possibles et même conseillées la veille car très belles et ça donne le ton, et aiguise les doigts à la structure de ce rocher qui ressemble étrangement aux calanques . Le voyage sera assuré! Bon vent!
La pointe extrème Sud Est, est en partie une zone militaire, mais juste à coté se trouve une ancienne carrière, 2-3 secteurs, avec de belles lignes. Nuit tranquille cachés sous un chêne, puis exploration des rochers demain. On va se régaler, ce n'est pas très haut mais il y a de quoi faire un beau terrain de jeu. Je prendrais un but dans une ligne qui m'a séduite pour son esthétisme mais qui s'avère plus sérieuse que je ne le pensais. Des noms évocateurs : il naufrago-la balena bianca. Belle journée et bon spot! Demain on remonte ... sniff
On se retrouve ici comme l'an passé presque le même jour! Nouveauté : une slackline juste au dessus du village, ah oui il y a eu un festival en octobre. C'est l'animation du village, avec le marché du mardi et son camion rôtisseur de poulet où vous pouvez acheter tous morceaux au choix... tout le village s'y précipite. On retrouvera Marie (Gauchos argentine) Fabien (le festivalier) et les enfants Mia et Lucas. Apéro puis on se dirige vers le restopub "Ferro et Fuoco, que l'on vous recommande et où il vous faut tester les burgers déments (et pourtant je ne suis pas fan), faits maison et tout est frais. Un pour deux cela suffit presque!
L'an passé traversée non faisable car trop d'eau. 2é tentative/Début du parcours, les vasques et biefs sont franchissables, Au détour d'un méandre : une cordée en paroi voie "hotel supramonte" les anneaux de corde pendent, l'exploit sur unionesarda le lendemain. Pour nous c'est progression entre blocs, l'option détour à droite car trop d'eau, on récupère + loin mais c pomatoire, bref ne pas sous-estimer, bien marcher, avoir carte sur écran, une corde et mktons et lampe car c long, bcp de croisements sur la fin. Contents!
Visite à Dorgali, ici on retrouve nos coins déjà explorés, on a nos marques! une séance grimpe au dessus de la mer s'impose. Nous serons seuls sur notre secteur spiaggia? Why? Tous s'évertuent dans la gorge et très vite à l'ombre? De belles lignes dans des niveaux de difficultés très abordables en ce bord de mer. A recommandé il baccio della sirena selon Fredo qui s'y emploiera et aimera. A croire qu'il a cotoyé réellement la sirène !
Un isthme, une gare de triage ferrée en désuétude, une arrivée de ferry d'Italie, un chemin qui s'enfonce vers la Calanque Moresca bien cachée et vers le cap. Au sommet du cap les vestiges du Vecchio Semaforo, d’où l’on profite d’une vue imprenable sur l’îlot de Figarolo, Tavolara et tout le golfe de Marinella. La structure délabrée, est composée d’une tourelle circulaire, qui est justement l’ancien sémaphore de Golfo Aranci, et d’un bâtiment adjacent qui était destiné à loger les militaires. Le 11 août 1932, depuis la terrasse du sémaphore (342 m au-dessus du niveau de la mer), Guglielmo Marconi envoya des signaux radiotélégraphiques et radiotéléphoniques. Une fois qu’on est tout en haut, le spectacle est à couper le souffle !
Du petit village de Pantaleo direction le Mt Cugnana. Sentier pris, mais à la dernière maison un contournement est indiqué et bien gardé. Celui qui deviendra une "sorte d'ami" y veille. Toutes les pancartes qui suivent ne peuvent ensuite que vous mener sur la mauvaise piste. De cairns en cairns on chemine, mais où va t'on? 1/2 tour, notre ami arrive il nous surveillait ... ciel! il veut nous montrer ok on y retourne mais on n'ira pas plus loin que nous. Alors? On reviendra demain.
Le nom de ce cap a été inspiré par la forme étrange d'un rocher qui le domine, l'ours ne se devine cependant que sous un certain angle de vue, aussi il vous faudra tourner autour pour trouver la bonne face. Cependant un accès payant permet d'y accéder mais à cette époque de l'année c'est fermé. Par contre la route qui mène à la batterie est accessible et le portail n'est pas fermé. Après il faut s'inventer des cheminements judicieux car la végétation est "agressive"!
Escale sur l'île Gabbiani (c'est plutôt une presqu'île) car un isthme de sable permet d'y accéder hors de l'eau. c'est le lieu idéal pour pratiquer le kite surf; on trouve ici de nombreux spots et écoles à proximité. La configuration de la côte permet de trouver l'endroit plus ou moins abrité selon sa pratique. Mais aussi d'enfiler la combinaison pour explorer les fonds marins et les alentours. Face à nous les îles Maddalena sont presque à porter de "main". Et dégustation d'oursins!
J1-Visite d'il Castello dei Doria près de Castelsardo, puis route vers l'extrême pointe N-E de l'île réputée pour son aspect sauvage où des rochers granités exposés aux embruns côtiers nous fait travailler l'imagination : phénomène de paréidolie.La corde sort du sac, on va s'amuser avec ces formes étranges féminines ou non, le granite y est de gros grains. Nous irons jusqu'au bout du jour, bientôt enveloppés par la douce couleur chaude orangée du soleil couchant.
Nous voilà partis pour un road trip en Sardaigne pendant 2 semaines! En premier nous irons explorer les contrées qui nous sont inconnues du côté nord est, puis nous longerons cette côte jusqu'au point ultime au sud. Ensuite nous visiterons l'intérieur de l'île toujours à la recherche de nouveautés, que ce soit culturellement ou en recherche de paysages insolites, mais aussi pour rencontrer les sardes de ces lieux, échanger, partager des moments.
Un petit tour en chaîne de l'étoile pour se reprendre en main, et faire un peu d'entrainement foncier pour avoir la patate, plus quelques gainages programmés en matinale ... Toujours ce duo la tête et les jambes, bref le corps en général et surtout les muscles qui tiennent tout ça. Même si le résumé est simpliste, oui c'est ça faire du sport et vouloir se maintenir en bonne forme, dans l'objectif de ne pas souffrir à chaque sortie, sentir que l'on a un peu de réserve. Ouf!
Tiens tiens que demander de mieux le jour de son anniversaire : un petit tour en Italie! Mais c'est bien sur! On fera une très jolie boucle au départ du Melezet (italie). Au départ on admire les jolies sculptures sur bois le long du Canale. La montée en forêt qui suivra sera un peu longue. Ensuite on longe les crêtes et la pointe finale, des cables sont présents pour assurer ses pas. L'univers est très minéral. On fêtera tout ça à Oulx en soirée. Superbe vue au sommet.
Il ne faut pas perdre la forme et F. m'a confié qu'il avait besoin de faire de la technique. Hop hop un petit tour du coté de Mister Baron perché et on va aller travailler tout ça. La vue est belle, le rocher dément, la journée ensoleillée, et on a du temps. On fera nos gammes, on verra que l'on équipe encore dans le secteur, des projets semblent être en vus car des cordes fixes sont installées. Merci les gars.
Le vallon est magnifique avec ses mélèzes teintés des couleurs d'automne. AU départ il fait un peu frais, par contre à l'abri du vent c'est la douceur d'un été indien ici en Ecrins. La voie attaque sur le flan droit pour aller en ascendance gauche et prendre le fil de l'arête. Constituée de plusieurs ressauts l'escalade y est agréable et jamais trop aérienne. Juste ce qu'il faut pour se remettre en jambe et aborder la montagne sereinement pour qui veut. Belle journée.
W. est venu avec Stephan pour lui faire découvrir ce petit coin des Calanque. il a choisi une des plus jolies voies du secteur castelvieil. L'immersion sera totale et la surprise au rendez vous. La cathédrale de pierre ouverte par Patrick reste toujours magique, et pour ne pas l'avoir pratiquée depuis un bout de temps j'ai trouvé qu'il fallait quand même s'employer et surtout prendre sur soi. Les éléments ici sont tellement présents et se manifestent. Belle escalade soutenue et démente en 3D.
Le capitaine est de retour. puisqu'il ne nous a pas été permis jusqu'à présent de faire quelques pas d'escalade ensemble de ce côté de paradis des Calanques, on va récupérer le coup. C'est parti, rendez vous est pris. La marche d'approche lui semblera plus longue que d'habitude? Pourquoi? Ca se sent qu'il n'a pas beaucoup grimpé depuis quelques temps car il aura les avant bras qui se plaindront un peu. Mais l'essentiel sera qu'au final il soit ravi heureux
Il pleut, il fait brume, il fait rando, il fait champignons après le sport. La cime du Mélezin est toute proche, la boucle que l'on emprunte pour y accéder ne sera pas la plus simple, la montée sera super raide. Pour la descente on prend un sentier qui nous ramène droit au dessus du village du Mélezin. Il nous faudra le prendre en aller la prochaine fois pour le tester. Lui aussi est quand même bien raide. Les mélèzes nous ont chatouiller de leur feuillage tous doux et dorés à présent.
Les sommets sont blanchis, les feuillages rougissent, l'univers au fur et à mesure devient minéral, le vent nous accueille au col. Montée rapide et soutenue dans cette vallée des Bans vers la collette de Rascrouset. On imagine un instant pouvoir basculer sur la vallée de derrière qui nous mènerait vers Clapouze. Mais ce sera une idée vaine, car une lèvre de neige orne le versant de l'autre côté et nous n'avons pas envie de braver d'autant que la pente y est raide. Cueillons quelques myrtilles restantes
Et voilà le tour est joué. Départ de Pichauris où se déroule une course départementale d'orientation. Hop c'est parti, au début on croise quelques âmes errantes papier en main cherchant les balises et leur route puis les rencontres s'estompent pour nous laisser seuls sur ces chemins où l'on se plait à évoquer le temps de Pagnol. Au final qu'est ce qui à changer, les habitations dans la plaine...mais bartavelles et autres gallinacés et flore sont identiques. Ici le repos du trailer et ravitaillement. Régal.
Cela faisait un bout de temps que nous n'étions revenus dans ce petit coin de paradis, oui c'est bien ça et on se le dit à chaque fois. Beauté du rocher, de l'environnement, on en prend toujours plein les yeux et on ne s'en lasse pas. C'est comme les doses de rappel. Sous les doigts le grain du rocher est sensationnel, petites écailles, petites réglettes, un brin de jouissance. Par contre une telle affluence qu'il faudra presque bientôt prendre son ticket pour grimper ici. Incroyable.
Petit tour dans la chaîne de l'étoile en duo, la Provence a pris son habit d'automne et sent bon les herbes aromatiques, il reste quelques fleurs dont les teintes sont plutôt dans les tons mauve-violet, c'est le calme et la douceur d'un matin qui règne ici. Eureka l'assistance du VTAE me permet de compenser la différence de "santé des jambes" avec mon compagnon du jour... qui lui est bien en VTT musculaire, cela me permet de goûter aux instants de repos dans la petite marge de temps entre nous.
Bien se couvrir et hop nous voilà partis. Le jour est maussade, la luminosité pas très joyeuse, cependant au fur et à mesure le ciel s'éclaircit. Quelques rayons nous réchauffent une fois sous les crêtes saupoudrées de neige fraiche de la nuit. Ces lignes déchiquetées ajoutent au décor un peu de merveilleux et de fantastique. On imagine voir surgir derrière ces sommets quelques feux follets et diablotins qui figurent dans les histoires et les légendes contées de nos montagnes.
Orage oh désespoir, eh non. Nous choisirons cette montée en trace "single" car nous sommes un peu à l'abri de la pluie sous le couvert des mélèzes. L'arrivée est toujours sympa, nous choisirons de faire une boucle en partant vers la descente de Pied Sec. On se retrouve sur le sentier vert des Ayes qui permet de faire la boucle en retour vers Villard St Pancrace. Une recherche de champignons nous permettra d'agrémenter le repas avec sanguins frais.
Post boulot F. m'invite à sortir en Ste Victoire pour profiter encore de la douceur d'une soirée d'automne et s'aérer les "idées". On montera par le tracé jaune en laissant le pas de la savonnette. Parcours toujours aussi agréable où il faut mettre les mains et bien poser les pieds. Des hommes volants nous survolent, on entend le bruissement de l'air sur leurs ailes volantes, ils font un joli balai dans le ciel au grés des thermiques, curieux tous ces cocons dans leurs coques qui tournoient.
L'automne ou le temps des retrouvailles d'amis d'enfance ... la vie éloigne ceux qui se sont connus, reconnus ... perdus de vue puis après plusieurs années vont marcher à nouveau ensemble. Départ Chambran, passage à la collette sous la cime du Paillon, randonnée alpine, quelques passages exposés qui nécessite d'avoir le pied sûr. l'itinéraire emprunte un cheminement sur vires et dalles. Rencontre avec un couple de chasseurs de chamois. Ambiance sauvage assurée. Vue imprenable sue le Pelvoux.
Le cousin m'a conviée à une petite séance au saut du lit ce matin. Il est sur sa lancée de perfs, je ne peux que constater ses progressions. A coté de ça il est tellement bon en alpinisme que cela ne m'étonne pas. L'escalade sportive ne l'intéressait pas plus que ça, et voilà qu'il s'y met. Le rocher ici est toujours beau, le cadre et ouvertures sympa, on a la température idéale, que demander de plus. Nous ferons quelques longueurs avant de s'inviter à la table garnie par le jardin.
C'est le temps des week end qui recommence, Instant de liberté limité, finies les vacances, ce n'était pourtant pas l'abondance! On arrive encore à se faire plaisir, il suffit d'enfourcher son bike et de prendre un objectif. Ce jour ce sera le fort du Janus en boucle depuis le chalet du Villar. Histoire de mettre le pied en Italie et de revenir par le sentier hautement surveillé que peuvent emprunter les migrants. 54 kms compteur et 1600 de D+. ça use, ça plane, panorama assuré, plaisir.
The last one de la série, heureusement une brise s'est invitée et quelques nuages atténuent le soleil encore présent. Mon ami nordique souffre de la chaleur ... cependant il reconnait que le début de la voie est splendide, pour celui qui voudrait faire une autre voie, il faudrait rajouter les 2 premières longueurs de celle-ci, beau rocher, technicité assurée, passages athlétiques, prises réglettes, pas de patine contrairement à la voie 3e génération.
Partis pour faire la voie "du coté de chez tronc", déjà du monde. Hop changement. Pas de regrets, le rocher ici est superbe, pour l'avoir faite il y a 10ans chacun, cette voie nous surprend par l'exigence dans ce niveau de cotation qui n'est pas à sous estimé, de très beaux passages. Les dalles de la 1ère voie envisagée vues de loin au final ne nous font pas rêver. Seul bémol, bcp de rappels à enchaîner. A l'aller croisement avec biker ... no comment! Pas encore vu de panneaux priorité en gde voie!
Nous avons déjà fait le matin un saut à Clapeyto vers Brunissard puis nous voici ici pour la fin de l'après midi au frais. 4 longueurs qui enchantent notre ami, il en aurait bien pris un peu plus mais la paroi n'en offre pas plus. La 2 eme longueur le satisfait pour sa difficulté technique (elle offre aussi un peu de ressemblance à une région d'Allemagne qu'il connait). Voie exigeante dans ce niveau de difficultés, 2 longueurs athlétiques, 2 longueurs en équilibre et sur prises de pied fuyantes.
Flo est en Briançonnais pour quelques jours, l'option grande voie en altitude est la meilleure compte tenu de la chaleur. De nombreuses cordées dans "le Ponant". On démarre par les 4 premières longueurs de Marmotta qui nous mettent dans le bain et ravissent Flo puis on bifurque ensuite sur Allo la terre. Descente par le col au pied de la paroi. Retour voiture, Mais.. il manque un casque ... demi tour à la frontale pour Flo, 3 vaches curieuses le regarde dans la nuit
Neige sur les sommets de la Vanoise. Vue panoramique sur les glaciers, seule la dent Parrachée se laisse apprécier, Gde Casse et Gde Motte garderont leur cime dans la brume. Jolie boucle autour des clochetons de Lanserlia en passant par de nombreux lacs pour terminer au dessus de la ferme où l'on vend le bleu de Termignon (fromage local). A noter près du pking la charmante auberge refuge (fermée ce jour). Diverses explications au plan du lac. Navette gratuite depuis Termignon. Attention ici c'est le parc
On avait fait le coté italien à partir du plan Gias jusqu'au col d'Arnès sans basculer. Ce jour cela nous permet de fermer la boucle et de voir le coté français. Le refuge sur son promontoire domine le vallon, nous y passerons en boucle après être passés par la cabane du berger et le pas de la mule. Même si le lit de la rivière du même nom est limpide et coule en clapotis, cette randonnée nous a semblé monotone. Le village est un lot de propriétés privées, seule l'église offre un attrait. Bol d'air!
Météo capricieuse et orageuse. Alors autant en profiter pour explorer pour de futures escapades en ski de randonnée par ici. Départ à partir de Bonneval sur arc, puis du hameau d'Ecot. Route payante en été. On monte par les gorges de la Reculaz. On évite le refuge pour aller direct vers le pont romain magnifique et incroyable. Puis on poursuit vers le lac du Gd Méan où se brise le glacier, iceberg en surface. On tente la descente sur les moraines qui glissent vers Ecot. Ca passe bien. Heureux!
Il fallait bien y faire un tour quand même! Mais que de monde, Le tas de pois est toujours là et les falaises aussi. Quelques grimpeurs s'y expriment devant les yeux ébahis de touristes. Pas étonnant que le festival d'ici s'appelle "festival du bout du monde" après Crozon on bascule dans un univers de landes. Les îles d'Ouessant et Molène au loin, le gour de Brest, des ancres vestiges des naufrages maritimes en rade de Brest sont exposées. Imposantes elles nous rappellent la 2nde guerre mondiale.
A la pêche aux bigorneaux avec les enfants Une semaine en famille à la découverte des îles du golfe du Morbihan. Chaque matin avant le réveil des petits on prend le kayak pour découvrir les nombreuse anses. Attention entre chaque île le courant peut être de force différente selon les heures de la marée, sinon on se laisse emporter. L'île des pirates ou l'île Berder, l'île aux pies .... Ce petit coin de paradis s'est bien modifié en quelques années... souvenirs. Régal pour tous. Du sable pour jouer, de l'espace...
Au départ la descente par Les Enfetchors etait prévue puis non retenue vu l'état des névés. Ce sera option descente pour rejoindre le glacier de la Selle, puis remontée par le col de la Girose. On fera notre 2eme course d'arêtes avant le rappel qui nous ramène sur le glacier. La neige monte suffisamment haut dans le couloir vers le col de la Girose mais pas assez. Un passage mixte, pierre, canyon, non protégeable nous y attend, pas facile en piolet crampon pente 45°? Merci Hub!
Hubert prend la tête de l'équipe sur le glacier. L'arête W s'enchaine à corde tendue en 2 cordées. Après cette classique nous serons seuls. L'abstraction de la temporalité opère alors en silence, on est tout à son escalade dans ces successions d'arêtes, et pas facile de se repérer dans la progression une fois dedans. Où est l'éboulement signalé en topo?Avancer est le but. Prendre des décisions. Arête Est passée, on terrasse pour bivouac. Magie de nuit et du matin
Allons faire de la récupération active et du farniente près d'un lac. Sauf que le lac il n'est pas tout près ...bref le constat sera qu'il nous est quasi impossible de s'en tenir à ne pas faire quelque dénivelé. Tant que les jambes suivent ma foi! Pas déçus du voyage, on découvre un lac logé dans un cirque comme dans un cocon de pierre, et cela nous permettra de visualiser une boucle réalisée l'an passé du côté du barrage d'Ossou. Ca y est la carte se dessine dans nos têtes, tous les lieux s'emboitent.
Saute vallée. Arrivée en soirée près du refuge : bière pression, et possibilité de manger à la carte ( prix honnêtes). Génial.
Il faut toujours un tour qui fracasse...(dixit Fredo) . Ca y est c'est trouvé! Au départ c'était prévu montée au col Boucharo puis brêche. Mais ce sera cols, faixas, planas, sommets. Départ du refuge Bujarello (à conseillé) puis Taillon, col punta Bianca-vire escusana-faixa cabieto et...joli tour, prévoir un bout de corde pour un passage (anneau en place). Total 27 kms, et 2500 D+
Hier orage et pluie, les nuages montent encore du versant français, la voie "Sueno de verano" prévue sera pour une autre fois, tant pis on montera la voie normale et ça fera des sacs moins lourds! Vent d'enfer, un bout d'asphalte au départ sous les chaussures, puis au ressaut on quitte l'univers station pour les alpages et le sauvage. Une vue splendide sur le pic avec son lac au pied et en fond le pic d'ossau. Un festival de couleurs, de formes. Régal des mirettes et joie des sens. Du bonheur.
C'est reparti pour quelques longueurs, cette fois ce sera de l'autre côté du barranco qui monte au refuge Bachimania. Au 1er pont (en contre bas du sentier principal) traverser et trouver le départ par une sangle rouge (marque de fabrique des ouvreurs). Enchainement de ressauts, la fin se redresse et laisse place à 2 longueurs en fissure fort sympa. Petite voie sympa pour faire du réversible sans faire peur et donner le goût d'être en tête, cela réjouit tout le monde avec bière et bain à l'arrivée. Bingo
La seule manière pour s'apprivoiser des lieux est semble t'il de s'immerger dans son environnement. Alors, allons voir en face de quoi il retourne. Un bout de Gr11 et hop le tour est joué, un lac, puis 2 puis qques mètres de D+,, encore des lacs, des pentes ... une arête rocailleuse et voilà. Bingo. On s'est rapproché du massif de Vignemale et du Massif du Mt Perdu. Le vent souffle, on s'habille, se déshabille, quel plaisir d'être en montagne, ce qui est bien c'est pas de ville à l'horizon, ni villages, ni fond de vallée.
Allez hop, en route pour se rafraîchir près du barranco qui descend de Garmo tout en escaladant. La voie longeant la cascade c'est brumisateur assuré par endroit mais sans mouillé le rocher. Le premier pas en L1 ouvre l'appétit. Si les longueurs ne sont pas élevées en cotation c'est néanmoins un parcours soutenu dans le niveau avec un pas un peu retord sous un petit surplomb où il faut prévoir sangle et pédale pour le 2nd et faire un relais fractio. Escalade agréable dans un joli cadre et belle sortie.
Après le pic d'enfer, c'est l'un des pics les plus prisés dans le coin de Panticosa. On ne sera pas déçu du voyage. La montée est franche et rapide, en 4.5 kms on se retrouve au sommet de ce 3064m d'altitude après 1400m de D+. Mais quel panorama! un 360 majeur offrant à perte de vue, la chaîne pyrénéenne, des 2 cotés de la frontière. Y a du monde sur l'arête. Vue imprenable sur le pic d'enfer et ses lacs inférieurs en eau dormante bleutée. Retour en boucle... pomatoire, mais ça fera et la bière attend!